Léo Fourdrinier est fasciné par l’antiquité, les poèmes de Paul Eluard et l’astrophysique. Ses sculptures et installations, souvent massives, sont réalisées à partir d’objets récupérés qu’il bricole et refaçonne : assemblage ou désassemblage, torsion ou compression, mise en déséquilibre, détournement, etc. C’est généralement l’objet qui érige l’idée et gouverne la forme. Dans [Super]natural Delight, on retrouve deux de ses matériaux de prédilection, l’acier et les néons. Le cœur de l’œuvre est composé de deux moulages de têtes antiques, depuis lesquels germent des fleurs artificielles. La base de la structure, légèrement surélevée et circulaire, produit un effet de lévitation et de mouvement. Enfin, l’axe donné par le néon invite le regard à s’élever vers le ciel. L’installation est directement inspirée de Dancing in the Moonlight, une chanson du groupe de rock King Harvest. Le spectateur est en somme convié à une danse nocturne enivrante sous les vibrations lumineuses de la lune, une sorte de rêverie cosmique aux consonances érotiques.
– Fanny Trussart
L. Fourdrinier is fascinated by antiquity, the poems of P. Eluard and astrophysics. His sculptures and installations, often massive, are made from salvaged objects that he tinkers with and reshapes: assembling or disassembling, twisting or compressing, unbalancing, diverting, etc. It is generally the object that sets up the idea and governs the form. In [Super]natural Delight, we find two of his favourite materials, steel and neon. The heart of the work is made up of two casts of antique heads, from which artificial flowers sprout. The base of the structure, slightly raised and circular, produces an effect of levitation and movement. Finally, the axis given by the neon light invites the eye to rise towards the sky. The installation is directly inspired by Dancing in the Moonlight, a song by the rock band King Harvest. The viewer is invited to an intoxicating nocturnal dance under the luminous vibrations of the moon, a kind of cosmic reverie with erotic overtones.