TEXTS

Julien Carbone
“tous tes gestes sont des oiseaux”
Exposition personnelle à Le Port Des Créateurs, Déc. 2023 – Janv. 2024

L’artiste nous plonge dans les méandres de la mythologie et met en évidence la représentation de l’oiseau en tant qu’animal totem. Il nous invite à explorer l’hybridation entre l’Homme, le règne animal et le monde chimérique, en accordant une attention particulière à la figure de l’ange. Cette fusion entre l’humain, l’animal et la chimère questionne les frontières entre réalité et imagination. L’ange émerge alors comme une chimère céleste, symbole de transcendance.” […]

Joséphine Dupuy-Chavanat
“Mās/seille:The limits of the Earth, at the end of Paradise”
Exposition présentée par HACTH
à Art-O-Rama, Marseille
août 2023

“Léo Fourdrinier est un de ces artistes qui manipulent sciemment le temps. Grand habitué de la réappropriation de sculptures antiques, copies chinées, remoulées, puis augmentées d’éléments contemporains, il n’est pas étonnant de retrouver sur les murs de cette reconstitution fantasmée d’un musée archéologique la figure de Janus. Dieu romain des portes et des choix, il est représenté avec deux visages opposés : l’un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir.” […]

Elora Weill-Engerer
“Douze preuves d’amour”
9e Bourse Révélations Emerige
octobre 2022

“Les assemblages de Léo Fourdrinier dressent des portraits d’amoureux, de mélancoliques, de bilieux, en accord avec une théorie des humeurs bien ancienne qui considère que la sensibilité d’une personne peut s’expliquer par le poids, la couleur ou la densité des flux qui la parcourent. Selon les auteurs de l’Antiquité, cette théorie des humeurs s’établit en parallèle avec les éléments de l’univers.” […]

Laureen Picaut
“La lune dans un oeil et le soleil dans l’autre”
CACN
centre d’art contemporain de Nîmes
octobre 2021

Comme une parfaite analogie aux réactions chimiques se produisant dans le cœur du soleil, la pratique de Léo Fourdrinier est le résultat de fusions. Son esthétique est imprévisible, déchainée et sans limites. Par les multiples assemblages et les réinventions opérées, les formes évoluent, deviennent fluides, insaisissables.” […]

Julien Carbone
“Pulse”
galerie l’axolotl
janvier 2020

“Au travers d’une poétique vulgarisation scientifique, comme s’il voulait faire de nous un homme supersonique, Léo Fourdrinier pose le parallèle entre la pulsation d’une étoile et les émois amoureux. L’empreinte de lyrisme dans cette quête scientifique, nous renvoie à ses émotions personnelles intenses, ses sentiments liés tantôt à l’amour, tantôt à la mort, souvent à la communion avec la nature, parfois à la fuite du temps.” […]

Bertrand Riou
“Lui, les siens, tambours battants”
GENERATOR #5
40mcube – centre d’art contemporain
mai 2019

“Une seule voix, et notamment celle du critique, ne serait suffisante pour parler de Léo Fourdrinier, tant sa pratique est vaste, tant elle est schizophrène. C’est pourquoi ce texte à son égard – qui s’efforce de ne pas être dithyrambique – contient des citations pour nous aider à en dessiner les contours. Nous pourrions le présenter comme un sculpteur mais cela serait l’enfermer dans une case alors qu’il n’est pas vraiment définissable. Quand bien même, de quoi le travail de Léo Fourdrinier est-il le nom ?” […]

Jocelyn Moisson
“La poétique du paysage dans l’oeuvre de Clément Davout et Léo Fourdrinier”
Le Confort Moderne
Juin 2018

“En abordant l’espace de l’exposition sous l’angle du paysage plutôt qu’à travers celui du territoire – qui oppose une attitude qui fait corps, quand l’autre plus nomade joue davantage sur la mémoire -, Clément Davout et Léo Fourdrinier proposent à partir des questions de timeline et de points de vue, une interprétation des espaces du Confort Moderne.” […]

 

Louise Bernatowiez
Entretien
Catalogue “À SUIVRE”
ésam Caen-Cherbourg
Juin 2017

“Comment la récupération fait-elle partie intégrante de tes installations ? Comment la recherche d’équilibre, de tension organique relie tout ton travail ? 

En assimilant des objets manufacturés ou des fragments, le travail raconte une histoire des matières et des formes, ainsi que d’un contexte. Il m’est important de situer le travail dans un temps et un espace réels afin de lui donner vie.” […]